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Tout savoir sur le chemin de fer de la baie de Somme

L’attraction touristique

Fier de ce patrimoine, Le Camping de la Baie de Somme est très attaché à l’histoire du réseau des Bains de Mer et vous conseille vivement cette attraction emblématique de la baie. Attenant à nos campings du Crotoy, vous accèderez très facilement à la gare afin d’embarquer sur ce train historique qui dessert les principales villes du littoral :
– Le Crotoy
– Saint-Valéry
– Cayeux-sur-Mer
– Noyelles-sur-Mer
– Lanchères
– Morlay

Sur ce chemin de fer de 27 kilomètres, vous pourrez observer les paysages que vous offre la baie de Somme en vous replongeant dans une ambiance de la Belle-Époque.

C’est une manière insolite d’explorer les différents biotopes de la Somme où vous apercevrez de nombreuses plantes et de nombreux animaux originaires de la région, et ce, calmement, car la vitesse de croisière n’excède pas les 25 km/h.

De plus, en période estivale, un diner gastronomique vous sera servi dans les trains du vendredi soir tout en profitant d’un véritable coucher de soleil. De quoi ravir une sortie en amoureux.
Si vous souhaitez approfondir l’histoire de ce réseau ferré et de la région, l’association propose aussi des voyages commentés par un guide ainsi que des journées en immersion avec, en programme, conduite d’une locomotive à vapeur !
Vous pouvez aussi réserver pour des groupes, ainsi que privatiser le train pour des événements.
Bref, le chemin de fer de la baie de Somme est un excellent moyen de visiter les stations balnéaires de la baie depuis Le Camping de la Baie de Somme !

Vous retrouverez toutes informations complémentaires sur le site des Chemins de Fer de la Baie de Somme. 

L’histoire du chemin de fer de la baie de Somme (CFBS)

Bien avant que le Réseau des Bains de Mer soit aujourd’hui l’une des principales exploitations touristiques de chemins de fer en France, voir en Europe ; ce réseau ferré historique est né dès la fin du 19ème siècle.
1847 – Genèse du Réseau des Bains de Mer
Son histoire débute en 1847 lorsque la Compagnie du chemin de fer d’Amiens à Boulogne
ouvre une ligne d’Amiens à Boulogne-sur-Mer, créant ainsi une gare à Noyelles-sur-Mer.
Une fois la ligne absorbée par la Compagnie des chemins de fer du Nord en 1852, une volonté de desservir le port de Saint-Valéry-sur-Somme se fit rapidement sentir. Cela permettait d’assurer le transport des marchandises d’un port en forte activité par le réseau ferré, tout en concurrençant le Canal de la Somme inauguré 30 ans plus tôt.
En 1853, l’autorisation de créer la ligne fut accordé par décret et dès le 5 juin 1858 l’embranchement de Noyelles à Saint-Valéry fut ouvert. L’acheminement des wagons sur le port était cependant assuré à l’aide de chevaux jusqu’en 1863.

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1865 – Expansion du réseau ferré rural en France
La construction des lignes à voie normale (écartement référence des rails d’une distance de 1,435 mètre. 60 % des lignes mondiales ont été construites selon cette norme) étaient coûteuses pour la France, et n’étaient alors utilisées que pour relier les villes les plus importantes entre elles.
C’est pourquoi une loi de 1865 donna naissance aux chemins de fer d’intérêt local qui proposait l’établissement de lignes plus économiques dans les zones rurales. Il faudra cependant attendre le plan Freycinet de 1880 pour voir la France se couvrir de plus de 17 000 km de voies ferrées secondaires.
L’ensemble du réseau du département de la Somme, au même titre qu’un grand nombre d’autres lignes françaises, furent alors concédés à la Société générale des chemins de fer économiques en 1882. Créée à l’occasion du décret, cette entreprise assurait l’exploitation des voies ferrées en zone rurale.
C’est donc à partir de cette date-là que de nouveaux réseaux furent étudiés et créés ; dont celui qui nous intéresse : le groupe des Bains de Mer.
Voici les dates de mise en service des différentes lignes qui composent le réseau actuel :
– Le Crotoy – Noyelles-sur-Mer : mise en service en 1887
– Noyelles-sur-Mer – Saint-Valéry : mise en service en 1858 et rénovée en 1887
– Saint-Valéry – Cayeux-sur-Mer : mise en service en 1887

 

Disparition et renaissance du groupe des Bains de Mer

Jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale le réseau était florissant. De nombreuses marchandises, essentiellement grâce au commerce de la betterave, empruntaient ces voies. Pourtant la concurrence du réseau routier poussa la commission des transports du département de la Somme à recommander la suppression du réseau en 1934.

Après la recrudescence de l’utilisation du réseau ferré lors de la construction du Mur de l’Atlantique pendant la Seconde Guerre Mondiale (Plan de fortification des côtes Européennes par le troisième Reich afin d’empêcher une invasion des Alliés) ; à l’après-guerre, les lignes fermèrent les unes après les autres.

L’ancien réseau des Bains de Mer comprenait autrefois les lignes d’Abbeville à Dompierre et de Noyelles à Forest l’Abbaye qui furent ouvertes toutes deux en 1892, mais elles disparurent respectivement en 1947 et 1951, faute de voyageurs.

Afin de baisser les coûts de fonctionnement, les trains furent changés progressivement sur le réseau restant par des locotracteurs Diesel et des Autorails, et en 1957, la dernière machine à vapeurs s’arrêta de circuler.

En 1965, la fermeture de la râperie de Lanchères provoqua la fin du commerce de betteraves et la construction d’une route panoramique entre Noyelles et Le Crotoy poussèrent la CTFA (ancienne Société des chemins de fer économiques et, depuis 2019, devenu Transdev Rail) à fermer définitivement la ligne.
Malgré la protestation des habitants, en 1972, le dernier autorail rejoignait le dépôt de Saint-Valéry, mettant fin à l’exploitation du réseau des Bains de Mer.

Cependant, le chemin de fer n’a pas disparu de la baie de Somme. De 1973 à 1989, la desserte de la gare de Saint-Valéry-Canal fut reprise par la SNCF pour les marchandises.

Quant aux lignes restantes du groupe des Bains de Mer, elles réouvrent aujourd’hui en période estivale, grâce à la mobilisation de passionnés qui créèrent l’Association du Chemin de Fer de la baie de Somme (CFBS).

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